Le plus étonnant, ce n’est pas que la carte du jour soit immédiate. C’est qu’elle soit là, au bon instant. Même quand elle ne dit pas ce qu’on voudrait chérir. Elle oblige à abréger. À tâter par une autre alternative. À être perplexe quant à pourquoi cette carte-là actuellement, et pas une autre. Et d'ordinaire, votre résultat n’arrive pas juste. Elle se déplie dans l’après. Dans un regard, dans une réunion, dans une réglementation qu’on pensait anodine. Le tirage de la carte du jour a une action en douce. Il ne s’impose pas. Il suggère. Et c’est cette discrétion qui le rend substantiel. Parce qu’il n’a rien à prouver. Il est fiable là, en tant qu' un écho venu d’un autre schéma. Une caractère de se concentrer quand tout pousse à se disperser. Alors en effet, on pourrait s’en proférer. Mais pourquoi se priver d’un dispositif qui ne coûte rien, qui ne juge pas, et qui réactive l’intuition sans touche d’emploi ? Dans un monde qui en demande tout le temps plus, la carte du jour nous ramène à ce voyance Olivier qui compte véritablement : une connaissance réfléchie qu’on avait oublié d’écouter.

La carte du jour n’a aucun besoin d’être claire pour être juste. souvent, elle tombe à côté. Et pourtant, 60 minutes ensuite, elle réapparaît dans une chicane, une loi, un problème affectif. Elle travaille en décalé. En profondeur. il n'est pas un message à suivre. C’est une préconisation à découvrir. Avec le siècles, le tirage est presque une hygiène de journée. Pas obsessionnelle. Intuitive. On tire, on inspiration, on oublie. Puis on se souvient. Et dans cet aller-retour entre l’oubli et la redécouverte, des éléments se conçus. Une sorte de intelligence avec l’invisible. Pas pour y se croire, mais pour y affecter extrêmement. il n'est pas un style, ce n’est pas une tradition. C’est un média. Une autre goût de consulter l’instant. De décoder son humeur, ses phobies, ses élans. Et dans ce décryptage symbolique, on se peut retrouver. Un brin plus fluide, un doigt plus aligné, un peu plus en vie. Alors de personnalité certaine, on continuera de produire la carte du jour. Même sans y se dire. Même sans y se voir tous les jours. Juste parce que parfois, une carte suffit à déléguer tout en mouvement.